Eté, automne, hiver et printemps : 4 saisons, 4 ambiances de jardin et une envie différente à chaque fois pour le mettre en avant.
Un jardin pièce à vivre pour l’été
On commence par la plus douce des saisons, l’estivale ! En cette saison douce, nous profitons à plein du jardin : repas pris sur la terrasse, chiliennes accueillantes et échanges de volant (de badminton) constituent notre quotidien.
Notre jardin est assez préservé du soleil (sauf entre midi et deux, moment où le parasol en arrière-plan prend toute son importance), et les fleurs prennent leur temps pour éclore…
On aperçoit donc au premier plan le deutzia qui a beaucoup souffert des averses nombreuses des dernières semaines, et à droite se devine une merveille de rosier grimpant, d’autant plus inattendu qu’il pousse dans la jungle de mon voisin… Mais un coup de taille dans le buis attaqué par la pyrale lui a enfin offert l’ensoleillement qu’il mérite, et nous pouvons profiter de lui.
La pelouse montre des signes de reprise après une année difficile. Mes voisins ont opté quant à eux pour du gazon de placage, j’avoue que ce tapis vert, très green anglais, me fait de plus en plus de l’oeil… Mais la préparation du sol me décourage d’avance.
Côté terrasse, les semis de menthe et de basilic ont porté leurs fruits jusqu’à l’arrivée très contrariante des loches et limaces. Lille oblige, la coupelle de bière fonctionne plutôt bien, mais n’est pas non plus la panacée.
Un jardin dedans-dehors pour l’automne
L’automne tombe doucement : le froid se fait ressentir matin et soir, mais pas assez pour décourager le café sur le banc de la terrasse, bricolé par un ancien propriétaire avec des travées de chemin de fer (c’est rustique à défaut d’être élégant. )
Les feuillages prennent le dessus : le fusain évidemment et son feuillage bicolore, la vigne qui adore envahir tout le jardin se pare d’un joli orangé, et le cerisier d’à côté également.
En général, l’automne correspond aussi à la saison de la taille chez moi : j’essaie d’endiguer les rosiers, de calmer les ardeurs d’un arbre inconnu planqué dans le prunier. Et surtout je laisse en place les jolies panicules de l’hortensia, quasiment plus esthétique que les inflorescences estivales roses !
Un jardin vu de l’intérieur pendant la saison hivernale
Bien sûr, tous les hivers ne sont pas neigeux, mais le jardin à cette saison prend des allures de carte postale que l’on contemple sans vraiment s’y aventurer. Enfin,si… Mais les sorties vers le compost ne comptent pas !
La neige donne un air féérique à tout jardin, et celle-ci ne déroge pas à la règle. Elle permet aussi de cacher les défauts de mon jardin, les trous de la pelouse et les branches mal taillées, les coins de massifs laissés à l’abandon…
Mais je me donne bonne conscience en ayant créé un abri à hérisson dans le fond du jardin. En réalité, il ne s’agit que d’un gros tas de branchages que j’ai oublié d’emmener à la déchèterie, mais cela a suffi pour que cette brave bestiole s’y trouve bien. Autre satisfaction, les boules de graines, qui attirent les mésanges bruyantes. Je m’en réjouis, car j’ai craint pendant un temps que les perruches du parc voisin se donneraient le mot pour squatter chez moi, et là, le niveau sonore aurait été bien plus élevé !
Un jardin qui revit au printemps
Vous le voyez, ce joli rayon de soleil qui perce à travers les feuillages ? Bienvenue dans la saison printanière, la plus jolie de tous. Bien sûr, elle est synonyme de travaux de jardinage, mais j’avoue que les semis ont perdu en intérêt ces derniers temps, devant ma nullité au moment du repiquage.
Je ne désespère pas de recommencer encore et encore, à condition de préserver mes précieuses plantules des appétits féroces des mollusques… On ne sait jamais, peut-être y arriverai-je cette année !
En attendant, merci de m’avoir suivi dans ce tour d’horloge annuel de mon jardin !