175 ans après la Tulipe Noire de Dumas, le noir a de nouveau la cote au jardin. Mais pas n’importe lequel : noir-violet, noir pourpre, bleu ombré de noir …
Sur les feuillages et fleurs, ces teintes subtiles permettent de créer des massifs comme un couturier dessine un vêtement. Mais plus encore, le Noir symbolise le Gothique, légèrement décadent et follement romantique.
En fin d’année, je me suis sentie d’humeur internationale et j’ai suivi un podcast de la responsable de Garden Media, une agence media américaine. Le sujet ? Les 7 tendances qui vont faire le jardin en 2024. Si toutes les trends ne vont pas forcément parler à un jardinier européen, français de surcroît, la plupart se révèlent très inspirantes. En ce tout début de janvier, on regarde de quoi nos jardins seront faits !
Une tendance majeure : l’éco-optimisme
Certes, l’actualité n’encourage pas l’optimisme béat. Mais pour combattre l’éco-anxiété, rien de mieux que l’action. Cela tombe bien, cultiver son jardin n’a jamais été aussi trendy : local, bio, méditatif… le jardinage incite à être plus optimiste.
La génération Z en force
La génération Z correspond aux personnes nées entre 1995 et 2010. Ce sont les nouveaux clients des jardineries et pépinières, car ils sont friands de vert autant que d’objets connectés ! La plupart ont emménagé dans leur propre appartement (sans en être forcément propriétaire), et ont une notion très nette de comment le végétaliser. D’autant plus que la plupart y passent beaucoup de temps : le télétravail se normalise à vitesse grand V. Parallèlement, cette génération se veut fortement engagée : elle n’hésite pas à reporter son achat si le produit ne correspond pas à ses valeurs, ou qu’il ne véhicule pas une histoire propre. Enfin, sa forte appétence pour le digital le dirige vers le commerce en ligne et les comptes d’influenceurs. Tout cela donne beaucoup de grain à moudre aux vendeurs de plantes !
Une fascination pour la science-fiction et le futur, mais dans une optique pop
*Exit les villes hyper bétonnées à la Blade Runner, bienvenue aux immeubles noyés dans la végétation. Exemple le plus typique, l’aéroport de Singapour, qui se présente comme une forêt immergée. De manière plus macro, cette tendance se traduit par un choix de plantes à fort caractère (comme les carnivores, avec leur look punk) et des pots lumineux, au design retro-futuriste.
Noir velouté (Delight in the dark)
Cette tendance est très marquée dans le monde anglo-saxon, car la RHS l’a aussi reportée dans son bulletin de tendances. : fleurs sombres, influences gothiques et victoriennes, squelettes. Une atmosphère qui insuffle du mystère au jardin, lui-même un peu abandonné. Dans cette tendance, on retrouve aussi les cours de jardinage de nuit ou sous la lune. Les fleurs noires ont la cote : tulipes, muflier ou pavot zamio ‘Raven ‘
Petites bêtes :
Attirer les pollinisateurs est plus que jamais essentiel pour le jardin. Mais s’ajoute désormais une fascination pour les autres insectes : gravures anciennes d’insectes, bijoux scarabées font ainsi leur grand retour. Dans votre jardin victorien légèrement négligé, laissez des troncs morts et regardez la vie se développer.
Le jardin vertical : Vertical gardening
Plus petits, plus condensés, les jardins en pot attirent les personnes âgées qui privilégient ainsi un jardinage plus aisé. L’offre s’adapte : en intérieur, on assiste au retour des plantes en suspension ou des retombantes (pothos, philo, chaîne des cœurs). Au potager, tomates cerises et myrtilliers tiennent la corde, d’autant que la culture en pot les préserve des ravageurs comme les lapins. Avec son format portrait, le jardinage vertical est pensé aussi pour les partages sur les réseaux sociaux.
L’appel de la nature :
La dernière tendance reboucle avec la première. C’est la communauté qui prime sur l’individuel. On cultive certes chez soi, mais pas tout seul et surtout en pensant à la planète. D’où l’intérêt des micro-forêts urbaines, des jardins intégrés dans le tissu citadin et plantés d’essences indigènes.
Tendance, le jardin ? Loin de l’image ringarde du potager de Mamie, le jardinage fait dorénavant dans la hype. Cette aura de modernité – inédite depuis l’arrivée de la covid – m’a poussée à lire le document Garden Media intitulé « Garden Trends Report 2022 » (tendance jardin 2022), écrit dans la langue de Shakespeare, mais concentré sur le territoire de Biden.
C’est peu de dire qu’il ouvre de nombreuses perspectives, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Car post-pandémie (oui, j’y crois), nous nous trouvons à la croisée des chemins : d’un côté, les jardineries et le marché du jardin ont le vent en poupe, mais de l’autre, nous vivons dans un monde de plus en plus citadin, pressé, et diablement compliqué.
Dès notre arrivée à Lille, j’ai compris que nous étions dans une ville frontalière, la Belgique ne se trouvant qu’à une trentaine de kilomètres de la Capitale des Flandres. Et qu’en matière de shopping, nos voisins Belges ont bien plus d’arguments que nous. L’ouverture dominicale y est bien sûr pour quelque chose, mais aussi la qualité des magasins… Je vous illustre tout cela (côté jardin) dans l’article spécial Floralux !
Eté, automne, hiver et printemps : 4 saisons, 4 ambiances de jardin et une envie différente à chaque fois pour le mettre en avant.
Un jardin pièce à vivre pour l’été
On commence par la plus douce des saisons, l’estivale ! En cette saison douce, nous profitons à plein du jardin : repas pris sur la terrasse, chiliennes accueillantes et échanges de volant (de badminton) constituent notre quotidien.
Notre jardin est assez préservé du soleil (sauf entre midi et deux, moment où le parasol en arrière-plan prend toute son importance), et les fleurs prennent leur temps pour éclore…
On aperçoit donc au premier plan le deutzia qui a beaucoup souffert des averses nombreuses des dernières semaines, et à droite se devine une merveille de rosier grimpant, d’autant plus inattendu qu’il pousse dans la jungle de mon voisin… Mais un coup de taille dans le buis attaqué par la pyrale lui a enfin offert l’ensoleillement qu’il mérite, et nous pouvons profiter de lui.
La pelouse montre des signes de reprise après une année difficile. Mes voisins ont opté quant à eux pour du gazon de placage, j’avoue que ce tapis vert, très green anglais, me fait de plus en plus de l’oeil… Mais la préparation du sol me décourage d’avance.
Côté terrasse, les semis de menthe et de basilic ont porté leurs fruits jusqu’à l’arrivée très contrariante des loches et limaces. Lille oblige, la coupelle de bière fonctionne plutôt bien, mais n’est pas non plus la panacée.
Un jardin dedans-dehors pour l’automne
L’automne tombe doucement : le froid se fait ressentir matin et soir, mais pas assez pour décourager le café sur le banc de la terrasse, bricolé par un ancien propriétaire avec des travées de chemin de fer (c’est rustique à défaut d’être élégant. )
Les feuillages prennent le dessus : le fusain évidemment et son feuillage bicolore, la vigne qui adore envahir tout le jardin se pare d’un joli orangé, et le cerisier d’à côté également.
En général, l’automne correspond aussi à la saison de la taille chez moi : j’essaie d’endiguer les rosiers, de calmer les ardeurs d’un arbre inconnu planqué dans le prunier. Et surtout je laisse en place les jolies panicules de l’hortensia, quasiment plus esthétique que les inflorescences estivales roses !
Un jardin vu de l’intérieur pendant la saison hivernale
Bien sûr, tous les hivers ne sont pas neigeux, mais le jardin à cette saison prend des allures de carte postale que l’on contemple sans vraiment s’y aventurer. Enfin,si… Mais les sorties vers le compost ne comptent pas !
La neige donne un air féérique à tout jardin, et celle-ci ne déroge pas à la règle. Elle permet aussi de cacher les défauts de mon jardin, les trous de la pelouse et les branches mal taillées, les coins de massifs laissés à l’abandon…
Mais je me donne bonne conscience en ayant créé un abri à hérisson dans le fond du jardin. En réalité, il ne s’agit que d’un gros tas de branchages que j’ai oublié d’emmener à la déchèterie, mais cela a suffi pour que cette brave bestiole s’y trouve bien. Autre satisfaction, les boules de graines, qui attirent les mésanges bruyantes. Je m’en réjouis, car j’ai craint pendant un temps que les perruches du parc voisin se donneraient le mot pour squatter chez moi, et là, le niveau sonore aurait été bien plus élevé !
Un jardin qui revit au printemps
Vous le voyez, ce joli rayon de soleil qui perce à travers les feuillages ? Bienvenue dans la saison printanière, la plus jolie de tous. Bien sûr, elle est synonyme de travaux de jardinage, mais j’avoue que les semis ont perdu en intérêt ces derniers temps, devant ma nullité au moment du repiquage.
Je ne désespère pas de recommencer encore et encore, à condition de préserver mes précieuses plantules des appétits féroces des mollusques… On ne sait jamais, peut-être y arriverai-je cette année !
En attendant, merci de m’avoir suivi dans ce tour d’horloge annuel de mon jardin !
J’en ai déjà touché un mot ici, le voici enfin : notre calendrier 2020 spécial jardin indoor/outdoor… Un agenda qui ne se veut pas que pratique, et pas que esthétique, un must-have sympathique à proximité des plantes vertes !
Green et fashion, le calendrier perpétuel idéal
Genèse du projet ‘green calendrier’
Marion Hugoo est une styliste et consultante mode qui a bien plus qu’une corde à son arc. Un jour, autour d’un thé, a surgi l’idée d’un calendrier, un cadeau à se faire à soi-même et qui ne parlerait que de jardin.
Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voici à débroussailler le concept, à échanger sur les couleurs, les illustrations, les idées à partager… Le thé est vraiment un grand accélérateur de projets !
Pour qui est destiné cet agenda ?
Nous ne sommes pas allées bien loin : pour nous. C’est à dire :
des urbaines / périurbaines un peu pressées
pas très douées pour le jardin
mais qui n’ont rien contre un peu de vert dans la vie….
Et comme l’une est dotée d’un micro jardin et l’autre d’une cour (un jardin parisien, comme on dit à Lille…), nous avons aussi voulu parler de plantes d’intérieur.
Ah, et dernier point, il fallait absolument que je convainque mon fils qu’un radis pousse dans la terre et non dans un bac à légumes. Challenge…
Comment avons-nous procédé ?
Au commencement était le verbe… Enfin, surtout les conseils pour l’intérieur et l’extérieur. L’idée, c’était de rester dans le simple mais pas le simpliste, de donner quelques astuces et surtout de donner envie de mettre les mains dans la terre. Ensuite, j’ai laissé Marion se déchaîner sur son clavier, sa tablette…
Des réunions, des hangouts et pas mal de commentaires sur Google drive ont été nécessaires pour faire fleurir notre agenda. Après une évolution de police assez drastique (et très réussie), des couleurs à faire varier, et des choix iconographiques un peu trop ambitieux parfois (non, dessiner entièrement un oranger, ce n’est pas simple comme un bonhomme bâton), nous voici devant ce beau pdf…
Et on en est fières !
Et au final ?
A quoi va servir ce calendrier 2020 (qui peut aussi être un agenda 2020 ou 2022…) :
Se motiver pour planter des fraisiers, des tomates, un chou kale…
Donner des pistes pour que votre Maranta survive plus de 3 mois
Décorer votre frigo, après tout, les couleurs sont top !
Offrir à votre collègue de bureau, votre maman, vos amis…
Le ranger dans son dossier « A Faire – urgent » (on l’a tous…)
On vous laisse nous le dire !!!
Pour télécharger notre calendrier Marion Hugoo x Anne Mansuis, c’est ici :
Le pommier des voisins a remplacé les cerises, les noisettes grignotées sont tombées sur la pelouse… pas de doute, c’est l’automne ! Liste des choses à faire et des petits plaisirs à déguster pour se préparer au jardin.
Dans un premier temps, armez-vous d’un râteau et ramassez toutes ces belles feuilles dorées. Elles enrichiront votre compost. Le mien peine tellement à se remplir… Une statistique m’a frappée récemment : pour 90 % de déchets organiques apportés à votre belle compostière, seul 1% du volume en sortira sous forme d’humus nourricier. Il va en falloir manger des soupes, éplucher des légumes et recycler du carton pour arriver à ses fins…
J’ai aussi un peu triché en acquérant un broyeur de feuilles. Comme la saison est idéale au jardin pour sortir le sécateur (adieu tiges de framboisier rabougries !), je me suis retrouvée avec quantités de branchages inesthétiques dans un coin de jardin. J’ai donc cassé la tirelire, et voici un faiseur de paillage et un alimenteur de compost très efficace. Un conseil : prévenez aussi les voisins de votre achat, ils seront ravis d’amener leurs déchets de taille et de repartir avec leurs écorces broyées.
Et comme jardiner, c’est prévoir, il a fallu que je me creuse la tête pour accueillir les futurs bulbes printaniers. Oui, c’est en automne que jonquilles, tulipes et crocus se prévoient, tandis que les frondaisons se couvrent d’or et de pourpre. Cette envolée lyrique passée, il a bien fallu creuser la terre, planter dans le bon sens les bulbes, cormes et griffes et arroser. Grandeur et décadence.
Côté petits plaisirs, je prévois une virée de fashionista jardinière en me rendant dans cet immense temple de débauche qu’est Famiflora. Amoureux des lettres, je vous suggère la lecture de leur page internet en français, c’est très rigolo. Merci la traduction automatique… Quoiqu’il en soit, mon objectif ne sera pas grammairien, mais strictement botanique : il me faut un arbuste ou un petit arbre pour égayer un coin de jardin tristoune. L’automne est idéal pour planter la bête, mais aussi pour vérifier son feuillage et/ou sa fructification à cette période. Je rêve du beau panaché du cornouiller de Sibérie, ou du jaune doré de la spirée « Goldflame ». A suivre…
Dernier plaisir (coupable), le plaisir de retrouver le jardin après l’été. Plus de fumées de barbecue intempestives, de jeux d’enfants (souvent les miens, j’avoue) bruyants… Non, la pelouse est encore jonchée de pistolets à eau, les oiseaux chantent sans être importunés, ma tasse de thé fume tranquillement dans mes mains… Oui, l’automne est là.
Avec le printemps, votre âme jardinière s’impatiente : il vous faut sortir et préparer l’été ! Mais avant de vous projeter dans un transat à admirer vos massifs sous une ombre bienfaisante, un peu de travail est nécessaire…
Un potager en ordre de marche
Vous pensiez avoir atteint la perfection en matière de jardinage en plantant des bulbes à l’automne ? Bonne nouvelle, vous allez repousser vos limites cette année ! Cette fois-ci, vous allez vous lancer dans du délicat, le semis, et du plus manuel, la préparation du terrain.
Le semis ressemble un peu à la haute-couture du jardinage : à vous les plantes extravagantes, les séries ultra-limitées, les variétés confidentielles…. Mais sans y laisser un bras : une salade revient ainsi à 5 centimes. Seul pré-requis, prendre le temps de semer les graines dans une mini-serre et bien les surveiller. Quand elles sont un peu plus grandes, repiquez-les dans un pot plus conséquent et sortez-les quand il fait soleil pour qu’elles gagnent en résistance.
Pendant ce temps, réservez-vous une belle journée de printemps pour préparer votre terrain. Ne le retournez pas trop, mais retenez les principes de la permaculture : paillez, nourrissez et surtout respectez-le !
Fleurs express
Chaque année, vous retrouvez des petits coins de votre jardin qui jouent les nudistes, soit parce que vos vivaces n’ont pas assez grandi, soit parce que vous hésitez encore à le remplir (peut-être dans une future fête des plantes ? ). C’est le moment de craquer pour les annuelles : rapides, peu exigeantes et souvent hyper colorées, elles vont vous sauver la mise : nigelle de damas, oeillet d’inde, coquelicot et côté grimpantes, ipomée, capucine et plumes d’indien.
Pour aller plus vite, rendez-vous en pépinière ou en jardinerie pour choisir des plants déjà grands de vivaces et d’arbustes. Vous n’aurez qu’à tremper la motte, ouvrir un trou de plantation et arroser généreusement pour combler vos vides disgracieux.
Terrasse et aménagement de jardin
Le travail est terminé dans les plate-bandes, intéressez-vous maintenant à la terrasse. D’abord, son revêtement peut être rénové. Si c’est une terrasse en bois, un rénovateur peut être appliqué. Ensuite, si elle est restée dans son jus, optez pour un revêtement à la mode : composite, pierre…
Il vous reste à la meubler. Là, l’offre déborde à longueur de sites internet : mode avec de la résine sombre, bohème avec du cannage, contemporain avec du métal et valeur sûre avec du bois. Pléthorique ! Dernier point : pensez à l’orientation de votre terrasse et prévoyez parasol et pergola en fonction. Et pour les soirées fraîches, choisissez le brasero, si romantique. Un investissement peu coûteux et très hygge.
Ice bucket challenge, 30 days challenge et autre funny bunny challenge… Se défier est devenu le nouveau jeu à la mode. Si vous souhaitez participer, alliez le défi à l’utile : sauvez la planète ! Aux Etats-Unis, le million pollinator challenge atteint ainsi des records de popularité.
Insectes pollinisateurs en danger
Savez-vous qu’une bouchée sur trois que nous avalons est à porter au crédit d’un insecte pollinisateur ? Oui, papillon, abeille, voire mouche ou scarabée font bien plus pour nos assiettes que toutes les entreprises agroalimentaires réunies.
En clair, la fructification des fruits et légumes repose sur les ailes et pattes de ces lépidoptères, coléoptères ou diptères. Sans eux, pas de jardin, de verger ni de potager. Vous savez qu’Einstein disait que la dernière abeille éteinte correspondrait à l’extinction de l’humanité ? Malheureusement, il n’avait (encore une fois) pas tort. Une fois ce constat fait, passons aux raisons d’espérer.
Les initiatives fleurissent
Concrètement, protéger la faune du jardin va consister en trois principales actions :
Abriter et recueillir : c’est le but des hôtels à insectes, ou autre abris à coccinelles. Terre vivante propose un chouette tutoriel pour en construire un. Mais vous avez aussi la possibilité d’en acheter dans une jardinerie, un magasin bio, pour enfants… Le choix est large !
Protéger vos nouveaux amis : pour cela, rien de plus simple, il suffit de respecter la loi. En effet, les pesticides sont interdits d’usage dans les jardins de particuliers depuis le 1er janvier 2019. Une aubaine pour qui veut respecter les insectes.
Les nourrir : savez-vous combien la pelouse, si parfaitement soignée soit-elle, a un intérêt limité ? En effet, ces graminées ne peuvent pas constituer de repas pour les abeilles, tandis que pâquerettes et boutons d’or… Un vrai délice ! Et si voir envahi votre beau gazon d’adventices vous désespère, penchez-vous sur les plantes mellifères : scabieuse, échinacée, nepeta, buddléia, sauge… La liste est longue, et vous pouvez même gagner du temps en semant des prairies fleuries (voir cette liste chez Gamm Vert)
Inscrivez-vous !
Connaissez-vous le Million pollinator garden ? Cette initiative américaine, basée aux Etats-Unis, Canada et Mexique, s’est donnée comme objectif de recenser un million de jardins susceptibles d’accueillir la faune pollinisatrice. Pour cela, les propriétaires d’espaces vert s’engager à limiter les pesticides, posséder un point d’eau et à planter des plantes mellifères adaptées au printemps, été et automne.
En France, les initiatives sont plus dispersées, mais tout aussi intéressantes : citons ainsi le réseau biodiversité abeilles, plus axée sur les ressources apicoles et agricoles et le SPIPOLL, lancé par le muséum d’histoire naturelle de Paris, qui propose de participer à un projet scientifique et photographique de recensement des insectes pollinisateurs. A vos appareils photos !
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